La miniature pour les réseaux :
- Accueil /
- Actualités
- /
Idée reçue numéro 1 : Le cloud c'est dans les nuages donc c'est hyper-fiable
Le cloud hyper-fiable ? Forcément puisque c’est géré par une multinationale aux moyens quasi illimités. Pourtant hier, le 2 janvier, Onedrive a été inaccessible pendant près de 5 heures https://portal.office.com/servicestatus
Le 2 décembre 2022 une panne avait affecté toute l’Asie pour teams et exchange. https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-telex-panne-geante-pour-microsoft-en-asie-20-7-m-d-abonnes-au-tres-haut-debit-mozilla-rachete-active-replica-88798.html
Le 21 juin 2022 , une panne électrique a provoqué des dysfonctionnements pendant 16 heures sur des services 365 https://www.tutos-informatique.com/microsoft-revele-la-raison-de-la-panne-de-microsoft-365-de-cette-semaine/
Le 20 juillet 2022 teams a connu une panne mondiale. https://www.clubic.com/messagerie-instantanee/actualite-431070-microsoft-teams-connait-une-panne-mondiale.html
Ceci n’est qu’un petit extrait des dysfonctionnements petits ou majeurs qu’ont connus les services cloud durant l’année 2022.
Je passe aussi sur les problèmes relatifs aux serveurs d’administration ou de provisionning qui ne sont certes pas visibles directement pour les clients mais contribuent le cas échéant à augmenter les délais de résolution, de mise en œuvre de nouveaux services et in-fine les coûts car les prestataires informatiques que nous sommes n’ont pas vocation, a priori, à perdre du temps donc de l’argent sur des services qui sont censés leur en faire gagner…
Alors effectivement tous ces problèmes n’ont pas nécessairement impacté tous les utilisateurs car ils sont pour le moment limités géographiquement et limités dans les services concernés. Nul doute cependant que certains sous-services ont des dépendances multiples et pourraient avoir des conséquences plus généralisées. Enfin la complexité induite par la diversité des technologies mises en œuvre et surtout leur évolution permanente ne peut qu’augmenter le risque de dysfonctionnements car ce n’est pas comme si les logiciels, quels qu’ils soient, étaient exempts de bugs, que les humains qui les gèrent avaient tous les compétences et la rigueur adéquate, et que le matériel associé fonctionnait éternellement.